L’électronique est la partie la plus importante du bateau amorceur en ce qui concerne la longévité du produit.

En effet, les conditions extrêmes rencontrées lors de nos parties de pêche mettront à mal le matériel et nous savons tous qu’électronique et humidité ne font pas bon ménage !

Pour les bateaux amorceurs, nous rencontrons 2 types de fabrications :

- les cartes électroniques « tout intégré » aussi appelées cartes mères

- les assemblages de composants indépendants

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Modèle de carte mère pour bait boat

En savoir plus

Si les premières possèdent un indéniable avantage en terme de simplicité et donc en coût de fabrication, elles sont aussi cruellement difficiles à réparer et imposent, en cas de panne, leur remplacement complet, ce qui équivaut à remplacer toute l’électronique du bateau : le coût de la réparation peut donc vite devenir très important. Comptez 200 ou 300 € pièces et main d'œuvre.

Enfin, la longévité de ce type de matériel est très souvent limitée étant donné le nombre de composants sensibles embarqués, et non protégés contre l'humidité.

Les assemblages de composants indépendants sont quant à eux plus chers à l’achat mais ont pour avantage d’être très simples à réparer, et bien moins coûteux également. Comptez entre 50 et 100 € pièce et main d'œuvre selon la réparation à effectuer. Les multiples commentaires disponibles sur la toile montrent qu’ils sont également très fiables.




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Composants modélisme indépendants



La règle à respecter pour l’électronique des bateaux amorceurs est d’employer des pièces testées et éprouvées pour les conditions difficiles que nous rencontrons au bord de l’eau. Boue, pluie, humidité : tous ces éléments sont normalement contre-indiqués pour le modélisme.

Des pièces étanches sont une garantie supplémentaire.

Concernant les télécommandes, des modèles simples sont souvent préférables aux modèles derniers cris avec écrans intégrés et autres programmations possibles.

Pourquoi?

Hormis quelques cas très spécifiques où l’on souhaite plus de 9 voies (c’est-à-dire 9 actions possibles depuis la télécommande), rien ne justifie l’utilisation d’un tel outil. Avancer, reculer, ouvrir une trappe etc... Sont des actions simples qui ne nécessitent pas un émetteur de très haute technologie.

Une télécommande est un matériel fragile, et plus elle sera complexe, plus la probabilité de tomber en panne sera grande. Même pour un modèle de "grande marque"...

Le bon critère technologique à prendre en compte est la gamme de fréquences du couple émetteur / récepteur. Aujourd'hui, la législation autorise des fréquences de 2.4 GHz (Giga Hertz), qui permettent d'éviter les interférences et autres parasitages que nous pouvions rencontrer avec les anciennes générations cantonnées aux Méga Hertz. Il est important de privilégier cette technologie pour s'éviter tout problème une fois au bord de l'eau !

Enfin, une télécommande simple demande moins d’énergie : des batteries plus petites, donc plus légères, et qui durent plus longtemps. Quand on recherche à alléger son matériel, c’est un argument qui fait mouche !