Marketing ta mère. Mon grand NON au business nauséabond.

Au début de cette année 2023, vous l'aurez sans doute remarqué [notez que si ce n’est pas le cas c’est que je fais super bien le travail !], Fish'In Design avait repris sa communication en main. Pour se faire entendre, tout simplement.

Pas facile pour une PME française de se faire entendre aujourd’hui. Surtout quand ses idées, ses principes, ne rentrent pas dans les clous du Monde moderne. Et vous aurez noté que depuis le salon de Montluçon, cette communication s’est faite à nouveau plus discrète. Tout simplement parce que fabrications, colis et réponses aux diverses sollicitations (emails, téléphone etc.) passeront avant toute autre chose. Et que communiquer, c’est du temps, et dans une journée fixée à 24 heures, le temps ne peut pas s’inventer d’un coup de baguette magique. Alors si en plus on ajoute la paperasse, administratif et autres joyeusetés du même acabit…

Communication vide de sens.

Et puis je vais être tout à fait direct, je n'aime pas ça, "communiquer". J’ai l’impression de perdre mon temps et d’avoir mieux à faire. Fabriquer des bateaux amorceurs et développer de nouvelles solutions techniques par exemple…

Enfin si, j'aime bien, parler, échanger, le côté non routinier, apporter une pierre à l'édifice, partager, apprendre aux autres. Essayer de faire entendre ma voix. Oui, ça, ça va, c’est plaisant. Mais je n'aime pas ce que me coute la pratique. Et je me désespère de voir le bon sens, la pratique courtoise et honnête rester totalement inaudible et invisible dans ce domaine de requins. De plus, communiquer, ce n'est pas vraiment moi, ce n’est pas une seconde nature pour moi. C’est un monde inconnu que j’ai bien du mal à maitriser. Je suis trop direct, je ne sais pas enrober, enjoliver ou faire jouer un réseau pour ma cause. J'ai aussi et surtout l'impression de perdre mon temps. Quand je prépare une publicité, une vidéo, un podcast, un texte de blog etc., je ne travaille pas. Pas vraiment. Je ne suis pas dans mon atelier à fabriquer ou développer.

Communiquer, quand on est seul, c'est un temps de dingue ! Pour 20 minutes de vidéo diffusée, c'est 1 ou 2 jours complet de travail. Et pas des journées de 8h non... Comptez plutôt 10 ou 12 heures pour une journée moyenne de « petit patron ».

Pour une image travaillée / un message publicitaire, c'est 2, 3, 4 heures de travail. Pour un podcast, une bonne journée. Imaginez ma stupéfaction quand je vois les starlettes de l'Internet publier contenu sur contenu... Quand travaillez-vous sérieusement? Quel est votre secret?! J’avoue que je vous jalouse totalement. Bon en vrai, non, je ne vous jalouse pas du tout, je sais que vous mentez et que vous êtes malhonnête. Mais je jalouse la duperie que vous mettez en place auprès de vos clients, plus nombreux que les miens. Je le dis, l’honnêteté ne paie plus depuis les réseaux sociaux.

Vous m'entendez ?!

Marketing.

Ensemble des actions qui ont pour objet de connaître, de prévoir et, éventuellement, de stimuler les besoins des consommateurs à l'égard des biens et des services et d'adapter la production et la commercialisation aux besoins ainsi précisés. (Larousse) Le Marketing, ce monde merveilleux, et son outil essentiel, la Communication, donc.

Communication.

Ensemble des actions et des techniques visant à transmettre un message à une cible spécifique, dans le but de provoquer une réaction ou une modification de comportement. La communication stratégique est une démarche planifiée et structurée qui vise à atteindre des objectifs précis en utilisant des moyens de diffusion choisis avec soin.

Publicité, relations publiques, relations presse, marketing direct, réseaux sociaux.

Voilà le point de départ de ce billet, qui, dans la lignée d’un précédent au sujet des cartes électroniques, se veut acerbe et incisif. Il vise à dénoncer des pratiques qui, en tant qu’humain, me révulse. Non pas que je sois en position de renier marketing et communication ; je suis fabricant / vendeur de matériel, j’ai besoin de ces outils pour vivre et les rejeter en bloc serait une faute professionnelle. Tout n'est pas mauvais dans le Marketing qui plus est. J'en veux pour preuve ces spots publicitaires hilarants qui sont régulièrement rediffusés et nous font rire. Une « culture pub » existe bel et bien. Mais je suis bien en position de dénoncer certains abus constatés. Car le problème comme bien souvent, c'est l'abus et l'exagération, pas l’objet en lui-mêm. Et suivant la démarche d’honnêteté et de transparence entreprise depuis la création de Fish’In Design en 2016, il est temps de remettre la carpe au milieu de l’étang et de faire valoir un point de vue différent, lucide, qui devrait être une norme. Dans cet article, je vais aborder sept points clés entre Marketing et Communication, des points factuels, documentés et expérimentés pour vous montrer l’envers du décors et l’enfer du quotidien d’un artisan / entrepreneur non communicant né, en France, en 2023. Entrepreneur qui ne cherche qu’à améliorer, sans trop de bruit ni de tapage, le quotidien de ses confrères pêcheurs de carpes. Alors suivez-moi dans les méandres des promotions permanentes, des réclames en bandoulière, des gourous influenceurs et autres « SIRET en MP ». Gardez votre calme mais surtout, gardez les yeux ouverts et formez votre esprit critique. Beaucoup ont perdu leur âme pour avoir cherché ou dénoncé ces quelques poignées de dollars en plus.

Un univers complexe

Généralités

En préambule, il me parait important de signifier que ce texte, et ce qui y sera écrit, ne concerne pas uniquement le milieu de la pêche sportive. Beaucoup d’informations, d’affirmations et d’exemples toucheront le monde du Commerce en général. Le marketing n’est pas propre aux acteurs commerciaux de la pêche bien entendu, il se retrouve partout. Et je dirais même qu’il se retrouve aujourd’hui en dehors de toute notion commerciale, puisqu’avec l’avènement des réseaux sociaux on en arrive à vendre sa personne, sa vie, son œuvre. Mais, bien entendu, me situant dans le secteur d’activité de la pêche, je ne pourrais pas faire l’impasse sur ce milieu. Dans tous les cas j’essaierais de rester didactique et précis pour que chacun s’y retrouve. Commençons donc par des généralités relatives et absolues sur le Marketing. Pour une entreprise, une marque, une firme, un groupe ou un simple entrepreneur, le but est de se développer. Grandir, construire ou tout simplement générer de l’argent ou une image. Tout part d’une stratégie initiale, selon un but recherché. Court terme, long terme, arborescence ou entité unique, il existe une disparité de cas importante.

Une diffusion omniprésente

De ce point de départ nait une stratégie Marketing et de Communication qui seront mises en place (normalement) afin d'atteindre l’objectif initial. Une communication efficace doit prendre en compte les besoins et les attentes de sa cible, ses clients potentiels ou avérés, afin d’atteindre les objectifs définis. Des objectifs de ventes, de chiffre d’affaires, de volume, d'image, etc. Cette généralité est (normalement) valable pour toute entité commerciale, donc. Quel que soit son commerce, donc. C’est ici que vont apparaitre les disparités. Car selon le cas, la gestion, la tête dirigeante / pensante, les moyens à disposition, la communication ne sera pas du tout la même. Et par ricochet, c’est ici que nous allons tomber dans le cœur de l’article : le Marketing nauséabond.

I. Promo permanentes ; le vrai prix des fausses choses?

Qui n’a jamais vu cette offre « hyper alléchante » d’un produit lambda vendu avec un rabais de 10, 20 ou même 30% ? Avec cette notion de « attention, ça ne va pas durer ! Il faut se dépêcher ! ». Et donc se précipite sur sa carte bancaire pour effectuer sa commande ?

Viens, viens, on fait des promos mais il faut en profiter vite!

Et puis, quelques mois plus tard, revoit ce même produit avec le même rabais. Et quelques mois plus tard encore. Etc.

La « promotion permanente », un concept magnifique démocratisé et magnifié depuis l’arrivée du commerce en ligne. Joie des sites internet en tout genre. Mais ? Attends ? C’est quoi le vrai prix du truc du coup ? Parce que si toute l’année la promotion est valable, est-ce que le « prix catalogue », le soit disant « vrai prix » affiché au départ, et barré, est le bon ? Est-ce que, avec la promotion, il y a vraiment une réduction ou bien est-ce le prix « normal » ? Voire un prix encore trop élevé qui peut être baissé? …

La promotion permanente est une technique de vente connue depuis des décennies. Elle consiste à afficher un prix de vente régulier pour un produit ou un service, avec un prix barré ou "ancien prix" qui est généralement plus élevé, pour faire croire à un rabais ou une réduction. Cette technique est utilisée pour créer l'illusion d'une offre spéciale ou d'une occasion à saisir, et peut inciter les consommateurs à acheter plus rapidement. Et la tristesse est que cette technique fonctionne bien, très bien.

Oh oui oh oui trop bien je me fais pigeonner pour toutes les occasions !!!

J’ai souvenir de m’être "un petit peu chauffé" avec des formateurs en commerce / vente lors de la création de ma société pour avoir refusé ce modèle. Avec cette phrase cinglante reçu en plein cœur de la part d’un formateur « multi-businessman » et habitué de la technique :

« Avec un produit sur le créneau du haut de gamme à plus de 1500€, vous n’arriverez jamais à en vendre suffisamment sans utiliser cette technique […] »

Vous l’aurez compris, chez Fish’In Design nous avons refusé ce modèle, j’ai choisi de refuser cette stratégie qui me donne simplement la nausée et le sentiment de prendre les clients pour des imbéciles.

Car il est important de noter que cette technique de vente peut être trompeuse et peut donner une fausse impression de la valeur réelle d'un produit ou d'un service. Certaines entreprises peuvent utiliser des prix barrés fictifs ou gonflés, ou encore utiliser des promotions permanentes pour masquer des prix élevés tout au long de l'année. Voir un bateau amorceur « normalement à 3000€ » mais « en fait comme c’est la fête on propose un super tarif à 1000€ » et finalement toujours voir ce même tarif de 1000€ deux ans plus tard. Pardon ? C’est quoi le vrai prix de ta coque de noix là ? Un prix, un vrai prix, ça se calcule. Alors oui, ça prend du temps et si on se trompe, c’est de la perte sèche. Un vrai prix, c’est coût de revient + marge + taxes (TVA) + éventuellement quelques frais en plus, expédition, colisage etc.

Un vrai prix, c’est un prix minimum sur lequel on ne peut se permettre AUCUNE promotion. Sinon il y a perte sèche. Et si on peut se permettre un rabais, même temporaire, sans explication, c’est que le prix de départ est trop élevé. Pour des raisons…

Nous avons créé et accepté un monstre

Ah oui, et j’en profite. Une marge, ça varie selon le secteur d’activité, les coûts fixes, les coûts de R&D et équivalents. Mais c’est rarement plus de 10 ou 20%.

Je profite de cet aparté parce que les commentaires idiots de personnes mal renseignées qui se permettent de dire qu’un artisan français / une société qui vend / qui fabrique n’importe quel dispositif en France marge à x2 ou x5 (200 ou 500% donc), non, juste non. Je ne dis pas que ça ne peut pas exister, mais non, il faut arrêter de délirer. Ce sont des cas marginaux et souvent des produits de mode passagère où les biens pensant sont souvent les premiers à se faire avoir…

Et quand bien même, en France, aujourd’hui, pour 1€ touché, c'est entre 50 à 70 centimes qui sont reversés à l’état. A moins d’avoir une multinationale et d’échapper aux taxes et impôts, la vie de l’entrepreneur français débute là.

Bref je m’égare.

La promo permanente est un fléau qu’il faut bannir et éviter à tout prix. Vous pensez faire une bonne affaire, mais la seule bonne affaire c’est votre argent qui va alimenter un système nauséabond fait pour vous berner.

Il est très important pour les consommateurs de faire attention aux prix affichés et de vérifier la valeur réelle d'un produit avant de l'acheter.

II. Le bon numéro, celui du meilleur en tout

Avez-vous déjà vu : « Notre société est la numéro 1 pour blablablabla… »

Numéro 1 du n'importe quoi pourvu que ça vende !

Bien sûr que oui !
Il est très courant au détour d’une publicité dans la presse, à la radio, à la TV ou surtout sur internet (bizarrement), de lire / voir / entendre une société se vanter d’être la « numéro 1 ».

Alors oui, il n’est pas interdit de se définir comme numéro 1. Tant que l’on amène une preuve de cette affirmation.

C’est ainsi qu’une célèbre chaine de distribution internationale qui commence par un L et se termine par un L bombarde régulièrement les ondes radios avec ses spots pubs « nous sommes numéro 1 blablabla », spots publicitaires qui se terminent avec un message « étude réalisé par …. Sur un échantillon de 1000 personnes entre [telles dates] » etc, etc.

Si l’étude peut encore se discuter (déformation scientifique oblige), le procédé reste bon, sain. On étudie, on affirme, on peut prouver.

Le problème, c’est l’auto-définition comme meilleur que les autres.
Et ça, pour le coup, la pêche n’est pas un bon exemple, et le bateau amorceur encore moins.
Numéro 1 des ventes, numéro 1 de la vitesse, numéro 1 du SAV, numéro 1 de l’affirmation gratuite sans preuve…

Et si encore on ne tombe pas dans le dénigrement pur et simple des concurrents... Où dans le vol de ses idées…

Et on peut multiplier les numéros 1, trop bien !

La "réclame en bandoulière" ou "réclame hyperbolique" est le second fléau du Marketing et de la Communication.

Il s'agit tout simplement d’utiliser des termes tels que "meilleur", "numéro 1" ou "premier choix" pour décrire un produit ou un service, sans fournir la moindre preuve ou une justification pour ces affirmations.

Cette technique est utilisée pour créer une impression de supériorité ou d'exclusivité, et peut inciter les consommateurs à acheter le produit ou le service en question.

Et elle peut donc servir à dénigrer (gratuitement) la concurrence. Pratique !

Les affirmations de qualité ou de performance doivent être fondées sur des preuves tangibles et vérifiables. Les entreprises qui utilisent des affirmations hyperboliques ou trompeuses peuvent être passibles de poursuites pour tromperie ou de sanctions commerciales.
En France, l'Autorité de la Concurrence a le pouvoir de sanctionner les entreprises qui utilisent des pratiques commerciales trompeuses, et peut sanctionner lourdement.

Et si ces cas ne sont pas assez nombreux à mon goût, ils existent bel et bien.

Fake news !

Vous l’aurez donc compris, chez Fish’In Design, nous renions ce principe d’auto-affirmation. Vous retrouverez dans nos anciennes communications, ou de futures, des messages type « nous avons été les premiers à faire ceci », « nous sommes les seuls à fournir telle solution », c’est tout à fait vrai, mais parce que nous pouvons le prouver. Enregistrement auprès de l’INPI, dates de commercialisation etc., nous avons les preuves de nos affirmations.

Alors, la prochaine fois que vous lirez « numéro 1 » sur une publicité, pensez-y et restez prudent.

Demandez la preuve ?

III. Il n'y a que les affirmations qui sont gratuite

Si c’est gratuit, c’est toi le produit.
Toutes les entreprises ont besoin de rentabiliser leurs activités pour continuer à exister, ceci est normal et logique. Le problème survient quand, pour inciter à la vente, les cadeaux et réductions vont pleuvoir comme par magie. Le vrai prix des fausses choses vous dites ?

Bon, dans cette partie, j’aurais pu reprendre les points 1 et 2 en réalité. Cette troisième partie est un dérivé des deux premières mais elle garde un côté unique dans le sens où elle peut devenir une stratégie à part entière.

Un monde de Pinocchio et de bras cassés

La technique de vente dite de « promotions cachées » ou « offres gratuites trompeuses » est une pratique consistant à offrir un produit ou un service gratuitement ou à un prix réduit. Mais en réalité le coût de ce produit ou service est déjà inclus dans le prix final de l’achat principal.

Cette technique est utilisée pour inciter les consommateurs à acheter le produit ou le service principal, en leur donnant l'impression qu'ils obtiennent quelque chose gratuitement ou à un prix réduit.

Par exemple, la spécialité dans le bateau amorceur, est de vous proposer le combo « bateau + sondeur », ou « bateau + option » disons, à un tarif tout simplement ahurissant vous faisant croire à une option quasi offerte. Mais, en réalité, le coût de cette option est parfaitement amorti avec la « promotion permanente » généralement associée… Et la boucle est bouclée !

Alors si en plus vous comprenez au moment de recevoir votre colis que ladite option est à monter par vos soins dans le bateau. Ne rigolez pas, c’est du vécu !

Les offres gratuites ou les promotions doivent être claires et transparentes, elles ne doivent pas tromper les consommateurs en leur donnant une fausse impression de la valeur ou du coût d'un produit ou d'un service.

Là encore les entreprises qui utilisent ces offres gratuites trompeuses ou des affirmations diffamatoires peuvent être passibles de poursuites pour tromperie et sanctionnées.

Enfin, pour finir, il est important de noter que les entreprises qui offrent des services ou des produits gratuits gagnent généralement de l'argent en utilisant les données ou les informations des utilisateurs pour cibler les publicités ou en vendant les données à des tiers. Il est donc important de se méfier des offres gratuites qui semblent trop belles pour être vraies, et de lire attentivement les conditions d'utilisation et la politique de confidentialité pour comprendre comment les données personnelles seront utilisées.


Là encore, chez Fish’In Design, nous renions ce système de fonctionnement. S’il nous arrive d’offrir des cadeaux à des clients validant de (très) belles commandes, ce sont clairement des ajouts au bon de commande, les prix affichés sur le site internet ne sont pas impactés, tout est transparent. Et c’est clairement la marge de la société qui est impactée, au grand damne de ma Compta, que je salue au passage ? !

Aujourd’hui, pour encore plus de transparence, la société a mis en place un système de cashback et parrainage, les principes fondamentaux sont écrits blancs sur noir dans nos Conditions Générales de Ventes et dans la partie dédiée du site internet. Nous ne dérogerons jamais à ce principe.

IV. Le business des bons copains

Aaaaah, les réseaux sociaux. Magiques réseaux sociaux, qui voient mourir autant le bon sens que la langue française.

Oh oui on est les meilleurs amis du monde mais je suis parfaitement honnête quand je fais ta pub !

Les publicités et contenus sur les réseaux sociaux peuvent être un moyen efficace pour les entreprises de promouvoir leurs produits ou services, mais il peut aussi y avoir des dérives et des abus. Il existe plusieurs types de publicités et contenus sur les réseaux sociaux qui peuvent être trompeurs pour les consommateurs :

-    Les influenceurs qui sont rémunérés pour promouvoir un produit sans le connaître ou l'utiliser : Certaines personnes qui ont une grande audience sur les réseaux sociaux sont payées pour promouvoir des produits ou des services, mais il peut arriver qu'elles ne les aient pas utilisés ou testés. Cela peut causer des problèmes de crédibilité pour l'influenceur et pour l'entreprise qui a payé pour la promotion. Vous retrouverez aussi le cas de personnes qui vont dans un premier temps créer une communauté importante, sciemment, avant de lancer un business et profiter de leur réseau déjà créé par anticipation. Les usurpateurs.

-    Les publicités cachées : Certaines entreprises peuvent utiliser des techniques pour masquer la nature publicitaire d'un contenu, comme des publications de contenu sponsorisé ou des publications de contenu généré par les utilisateurs qui ressemblent à des publications normales de contenu. Cela peut causer des problèmes de transparence et de crédibilité pour les utilisateurs qui ne sont pas informés qu’il s’agit en réalité d’une publicité.

-    Les faux avis : Certaines entreprises peuvent recourir à la fabrication d'avis faux pour améliorer la réputation de leurs produits ou services. Cela peut causer des problèmes de crédibilité pour les utilisateurs qui se basent sur ces avis pour prendre une décision d'achat.


Qui n’a pas utilisé un réseau social pour obtenir un avis, un conseil ? Et qui n’a jamais obtenu des réponses totalement à l’opposé de ses attentes, de manière relativement gratuite et inattendu ? Voire, qui ne s’est pas retrouvé bombardé de Messages Privés pour le forcer à acheter tel produit ou service ?

Avec mon sourire bright et grâce à mes billes Perlin de chez Pinpin j'ai pu prendre ce boeuf! Profite avec le code Pigeon tu as 2% de remise sur les packs de 20 kilo!

Le Marketing des bons copains, où comment, au-delà des influenceurs et publicités classiques, une entité, généralement petite, va utiliser ses amis / relations pour forcer ses ventes à grand coup de messages et affirmations plus ou moins, justes, dirons-nous. Si c’est un phénomène que j’ai pu retrouver dans les domaines de la musique ou du cyclisme, ce n’est rien comparé à celui de la pêche. Une triste spécialité malheureusement. A la limite, qu’une marque utilise ses amis pour faire sa promotion, pourquoi pas, mais là où je suis mal à l’aise, c’est vraiment sur la teneur des messages, parfois totalement hors sol et mensongers. Et si en face une autre société est victime de ces agissements, je ne peux pas, personnellement, le tolérer. Et puis il y a aussi le cas de ces personnes qui un jour vont faire la promotion d’une marque, et la semaine d’après changer totalement de discours pour promouvoir une autre marque. Sans transition. Où est la crédibilité ?

Wsh gros tu vends ou quoi?

Pour Fish’In Design, je n'ai jamais sombré dans ce travers. Et si heureusement je possède de fidèles utilisateurs qui vantent les mérites de mes fabrications, je ne les ai jamais incités ou poussés à une communication soutenue et agressive pour forcer les ventes. Je leur demande d'être honnête et de donner leur expérience avec les outils Fish’In Design, point.

Raison pour laquelle vous retrouvez beaucoup moins de FiD sur les réseaux.
Et bien au contraire, je me définis en grande partie comme une victime de cette pratique.

Victime car, sans chercher à communiquer à tout prix, bénéficiant d’une communauté internet qui se classe dans la fameuse « majorité silencieuse » (versus la « minorité hurlante »), la promotion des « bons copains » de Fish’In Design est quasi existante.

A l’inverse, la marque est régulièrement attaquée par les communautés opposées, souvent faute à sa volonté d'aller à contre courant des pratiques en vogue et son passif de défense de ses inventions, protégées / brevetés, qu’elle fait en sorte de ne pas se faire voler. Brèche dans laquelle les concurrents s'engouffrent bien volontiers. Forcément.

Si vous ajoutez ici une dose d’ignorance (des dossiers, du Droit, de ce qu’est Fish’In Design), et d’arrogance (minorité hurlante disais-je), vous obtenez généralement un carnage qui arrange bien du monde. A commencer par les fameux « SIRET en MP », j’y reviendrais ?

D'ailleurs c'est une constante que j'ai remarquée, quel que soit le domaine. Plus la communication des "amis" est agressive, plus il y a baleine sous le gravillon.
Notez ici que la communication agressive peut se retrouver effectuée par la marque / société elle-même et dans ce cas, je n'ai qu'une chose à vous dire : FUYEZ !


- Ah ah t'aurais vu comment je l'ai fait craquer avec ma carpe photoshopée et mon code promo ! - Jure?!

Dans les nouveaux phénomènes que j'ai récemment remarqué à ce sujet, le culte de sorte de gourous, façon influenceur mais en pire. En pire car les communautés créées et cultivées sont parfaitement formatées, aveuglées et manipulées, ce qui les rend extrêmement agressives et dissuasives. Dangereuses ? Imaginez alors l'utilisation de telles communautés pour promouvoir un business et aller dénigrer la concurrence façon règlement de compte?

D'ailleurs la création de ces communautés commence généralement en dehors de tout cadre commercial. On est plus souvent dans l'amical, le ludique, l'amusement et le divertissement. Et puis un jour le business arrive et se développe et la communauté fidèle est alors utilisée comme une horde de commerciaux en puissance. Un phénomène que je trouve personnellement inquiétant et qui m'attriste de par la manipulation des personnes, qui évidemment ne se rendent compte de rien.

Il est vital pour les consommateurs de rester vigilants et de vérifier la crédibilité des informations et des avis avant de prendre une décision d'achat.

Un truc tout bête mais trop souvent oublié pour ne pas se faire avoir ou favoriser un commerce illégal et donc dommageable aux VRAIES entreprises déclarées ; un vrai site internet, complet, informatif, avec une bonne grammaire et un bon orthographe, des Conditions Générales de Ventes (CGV), des Mentions Légales, et des informations recoupables et vérifiables sur des sites comme Société.com ou mieux, le BODACC. Voilà des réflexes sains pour mettre à mal les arnaques et autres business de coin de table ou de fond de garage.

Je profite de cette partie pour glisser un mot sur un nouveau concept que je vois de plus en plus débarquer dans le secteur de la pêche : le lien affilié.

En somme, un particulier généralement, va faire la promotion d’un article / produit, souvent sur des sites internet célèbre-ment asiatiques, en incitant à commander le dit produit « tu verras c’est trop de la bombe ce moulin ! » en suivant un lien gracieusement fourni.

Ah ah, si c’est gratuit, c’est toi l’produit ! Lien bien entendu sponsorisé qui ramènera une commission au commanditaire copieur / colleur.

Ouai ma sponso c'est du vent mais ça me rapporte cool !

Alors, de deux choses l’une. Dans l’absolu, la technique est filoute, mais, pourquoi pas.
Le vrai problème ici, ce sont les messages de dénigrements des entreprises européennes / françaises qui accompagnent le copier / coller du dit lien.

L’autre problème c’est le numéro SIRET du copieur / colleur.

L’autre problème c’est la qualité réelle du produit mis en valeur par le copieur / colleur.

L’autre problème c’est le respect des normes et le marquage CE du produit directement importé d’Asie.

L’autre problème c’est la TVA qui ne sera pas payée et qui favorise donc l’évasion fiscale et les milliards perdus chaque année.

L’autre problème… Je continue ?

Si vous saviez tout le mal que je pense de ces sites internet qui volent notre TVA, donc vos impôts, pour en plus vous refourguer de m****  en barre dont souvent personne n’est capable de comprendre l’ampleur. Je vous ferais prochainement un article complet sur ce phénomène dont vous n’avez pas idée. Absolument aucune idée.

V. Le SAV fantôme

Vous allez me poser la question de la légitimité d'un paragraphe sur SAV dans un article sur le Marketing et la Communication. Et bien oui, on peut lier les deux, sous différents aspects, même si ce lien n'est en effet pas évident au premier abord.

Commençons par revenir à la partie généralité. Une entreprise doit dégager un profit, pour vivre, c'est une nécessité. Elle doit limiter les pertes, ses pertes, pour ne pas réduire son profit et arriver à vivre.

Un rêve de SAV. Enfin, un SAV normal quoi.

Or, le service après-vente, le SAV, c'est de la perte pure. En temps, en énergie et en argent. Il faut à tout prix éviter d'avoir des articles en retour pour SAV. La réparation en elle-même n'est souvent pas un problème, pas un gouffre financier. Mais l'ensemble que représente le SAV, lui, oui. C'est un abysse.

Rapatriement des produits ou accueil du public, temps de gestion administratif, temps de réparation, coût des pièces, renvoi etc. Le premier poste de non perte, et donc de gain, pour une entreprise, c'est bien le SAV. A partir de là, vous avez deux optiques :

- rendre ses produits totalement fiables, y compris aux erreurs de manipulations

- ne pas assurer son SAV et "botter en touche" en cas de demande.

Je ne prendrais pas partie entre ces deux solutions. Enfin si, bien entendu, pour moi, une entreprise doit assumer et assurer son SAV.

Non, Je ne prendrais pas partie dans le sens ou les deux solutions existent et sont utilisées. Et je ne pense pas qu'il y ait plus de difficultés ou moins de difficultés selon que l'entité vendeuse soit une multinationale ou une TPE (très petite entreprise). Vous retrouverez de tout chez tout le monde.

C'est souvent le PDG / Directeur / Gérant qui donne le ton, et de ce point de vue, il y a de tout chez tout le monde.

Par contre, le lien avec le Marketing et la Communication arrive ici.

Et ce lien, c'est une absence de communication, généralement. L'absence de dire comment se passe le SAV, la négation, nier que les produits vendus peuvent avoir un défaut, un problème, et que dans ce cas la société assure la réparation, le remplacement.

Le manque d'informations techniques sur le produit est généralement la première lacune / information à ce sujet.

Un SAV un poil plus réel en 2023. Allô? Allôôôô? Y'a quelqu'un?!

La loi impose dorénavant les indices de réparabilité et la durée de disponibilité des pièces, mais, il ne faut pas se leurrer, ces informations sont au bon vouloir du fabricant et peu de contrôles sont effectués à ma connaissance.

Faites le lien avec mon article sur les cartes mères dans les bateaux amorceurs et vous comprendrez très vite où je veux en venir.

Votre méfiance au sujet du Marketing et de la Communication doit être un tout. Une communication agressive, hors sol dans le sens qui vous montre de l'inutile "même si c'est beau", avec des "amis" présents (un peu trop) à tous les niveaux des réseaux sociaux couplé à un site internet inexistant ou sans Mentions Légales, Conditions générales de Ventes, Numéro SIRET Etc. Doit susciter chez vous une grande prudence.

VI. Les SIRET en MP

Avez vous déjà vu... Ce type de conversation, généralement sur les réseaux sociaux :
« Je peux te vendre XXXXX, j'en fabrique chez moi je suis équipé »
Ou
« je connais un mec qui en fait, je peux te donner son lien »

Réponse normale du demandeur :
- Ah oui,  combien / qui?
- Viens en MP !

Dans les dits messages privés :
- Ah oui c'est pas cher cool ça m'intéresse t’as un Paypal ?

Et sur le message public de départ :
[Tierce personne, généralement un entrepreneur / artisan / indépendant]
« - Ah oui tu fabriques chez toi, t'as un SIRET?
- Viens en MP!
Ou mieux :
- Va te faire foutre voleur avec ta marge de x10 ! »


Maintenant, oui.

Noir.

S'en suit généralement une engueulade généralisée à grands coups de noms d'oiseaux entre les défenseurs du travail non déclaré et les respectueux du cadre légal et des entreprises en France.

Evidemment, je n'aurais pas besoin de vous préciser de quel côté de la balance je me situe...

Le SIRET en MP, un sujet Ô combien sensible dont personne ne souhaite parler pour s'éviter bien des problèmes. Un sujet Ô combien sensible pour lequel je vais continuer à faire bien des amis parce qu'à un moment il faut bien appeler un chat un minou et dire les choses telles qu'elles sont.

Je ne suis donc pas là pour plaire aux voleurs sinon j'appliquerais sans aucun scrupule tous les points détaillés jusqu'ici, le temps de me faire un capital retraite sympathique et je partirais vivre sur île bien tranquille au milieu d'un lac pour pêcher comme bon me semble...

Mettons-nous d'accords tout de suite, le SIRET en MP ne concerne pas que le particulier voulant plus ou moins arrondir ses fins de mois. Il concerne également des entreprises / entrepreneurs profitant d'une activité déclarée pour compléter leurs revenus avec une activité annexe cette fois-ci non déclarée. Et il concerne également les deux catégories sus-citées mais à une échelle de cartel où plusieurs entités vont s'entendre pour effectuer un maillage minutieux d'un marché et se répartir les gains et profits.

Conseil d'Orientation pour l'Emploi, document gouvernemental officiel, 2019

Et c'est dans ce cadre que vous allez retrouver toutes les ficelles du marketing, à la sauce plus ou moins amateur.

On pourrait en rire tant, bien souvent, le résultat est cocasse. Mais la réalité est toute autre puisque cet amateurisme (souvent nié par ailleurs, à grand coup de messages généralement salés pour le contradicteur qui osera s’interposer) conduit le plus souvent à des catastrophes :
- financière pour le client, qui paye bien cher un service / produit médiocre, sans garantie, ni SAV
- financière pour la concurrence légale, qui paye les pots cassé d'un business façon loi de la jungle.


Ces SIRET en MP se retrouvent absolument partout. J'ai dans mes expériences des luthiers, des monteurs de vélos, des réparateurs de voitures, des coachs en tout genre (celle là me fait quand même bien rire) etc, etc, etc. Et pour la pêche, les bouillettes bien entendus, les mouches artificielles, les plombs (mais quel danger écologique et de santé publique!!!!), les cannes... Ah oui, et bien entendu dans le bateau amorceur, pensez-vous !
Alors vous pouvez me rétorquer que j'exagère blablabla, que la vie c'est pas facile blablabla, que les Politiques blablabla, l'Europe blablabla. Ok ok, très bien.

Sauf que le principe est biaisé et ce n'est pas acceptable. Comment un gérant d'entreprise peut accepter se conformer à des normes, maintenir une structure, payer des employés quand il en a, et surtout, surtout, reverser entre 50 et 70% de ces gains à l'Etat quand en face il va voir des bras cassés ne rien payer du tout, pire, souvent importer directement depuis l'Asie, en dehors de toute TVA et taxes à l'import, du matériel généralement non marqué CE / en dehors de toute norme, pour finalement se mettre 100% des gains directement dans leurs poches?

Magazine capital, février 2019. Ces chiffres sont sous estimés de mon point de vue et largement incomplets. Mais donnent une idée.

Car si je relie ce système du non déclaré au Marketing, c'est bien que ces contrevenants utilisent toutes les ficelles possibles et notamment celles des réseaux sociaux et des bons copains. Le tout de manière plus ou moins sournoise et plus ou moins cachée.

Via les groupes de discussion ou les petites annonces en ligne. Je montre un exemple lambda de mon travail, et puis après  je laisse faire mon réseautage. Non je ne dirais jamais en direct que je fais du travail non déclaré, mais en MP je t'expliquerais que je vaux mieux que tous ces "professionnels qui margent à fois 10 et qui te prennent pour un pigeon. Quand tu vois les prix sur [le site asiatique] !"


Trouvez-vous réellement ce principe sain ? Cautionnez-vous ce business du MP ? Comprenez-vous qu'il cause à grand feu votre propre perte. Et qu'il n'est qu'un immense mensonge simplement pour vous faire acheter chez eux et pas ailleurs ?

Un site internet, une vérification rapide et facile.

Toi qui t'adonnes à ce business nauséabond, fais-tu semblant d'être simplet ou l'es-tu réellement ?
Comment oses-tu traiter un entrepreneur de voleur quand il reverse 50 à 70% de ses gains pour la communauté ? Et que toi, tu gardes 100% pour toi, et rien que pour toi. Qui est le voleur ?

En pratiquant donc des prix hors TVA, souvent plus cher qu'une entreprise déclarée, qui plus est. Qui est le voleur ?

Un travail du garage. Ca parait beau au premier abord, mais le diable est dans les détails, masqués et volontairement dissimulés.

Ce business du MP fait partie de l'évasion fiscale, ni plus, ni moins. L'évasion fiscale, selon les sources, c'est 80 à 100 Milliards d'euros par an. Tu penses réellement que ce n'est que le fait des « riches en col blanc » ou « des assistés sociaux » ? Dont tu peux faire partie avec ta pension d’invalidité d’ailleurs. Attends, t’es en arrêt maladie longue durée donc tu ne peux pas travailler dans une entreprise mais tu travailles dans ton garage ou ta salle à manger ? Sérieusement ? Et tu te permets de cracher sur les entreprises déclarées qui payent ta pension ? Il n'y a aucune excuse pour cet acte, et se permettre de l'ouvrir, menacer et inonder les réseaux sociaux de messages mensongers vous vaudra je l'espère tôt ou tard un bon retour de Karma.

Servez-vous pour les idées, ne vous privez pas !

VII. Starlettes des podiums ; Saint Thomas en PLS

Oui, comme Saint Thomas, je ne crois que ce que je vois.
Sauf quand il s’agit de photos sur le net !

Non pas cette starlette là!

Pour cette dernière partie je serais un peu plus ludique, et dans le rire. Quoi que.

Starlette des podiums, une expression que j'utilise souvent pour dénoncer la Communication des belles images, du beau, du propre, du brillant, du parfait... Du monde d’Instagram particulièrement, mais pas que. En tout cas, pas du Monde réel malheureusement.

Le produit beau sur un plateau télé, en photo, en démo mais tellement inefficace dans son domaine / milieu de travail réel.

Restons dans le domaine du bait boat. Ces bateaux à la coque reluisante, parfaite, sans une tache ni même une poussière. C'est la réalité de la pêche ou bien ?

Meilleur ami !

Bien entendu, il faut de belles images pour montrer un beau produit. L'Homme est naturellement attiré par le beau.

Mais, est-il besoin d'exagérer autant ? Quel est le sens, surtout pour un produit outdoor dont on sait très bien qu'à la première utilisation il va revenir sale, si ce n'est pas immonde, rayé, taché.

Là encore j'incite à la prudence. En général, « si c'est trop beau, y'a pas d'cadeau ». Quand on préfère communiquer sur des images plutôt que de donner des détails techniques et précis sur la fabrication de son produit, cela témoigne de la volonté de miser sur l'image et non sur la performance ou la réalité de ce qu'est le dit produit.

Un site internet avec uniquement des photos sous un soleil radieux, ou mieux, en studio, et avec seulement 3 lignes de texte pour dire que l’on est meilleur que les autres, non, ce n’est pas gage de qualité.

Embellir la réalité

Dans les souvenirs qui me reviennent souvent, il y a cette communication pour des LED violettes, « la série de fabrication LED violettes », comme si une couleur de LED révolutionnait le monde. Sérieusement ? Expliquez-nous plutôt l'architecture du produit à base de cartes mères cachées ce sera bien plus intéressant pour le futur acquéreur.

Je suis intransigeant sur ce point. Bien entendu on peut faire de belles images pour mettre en avant son produit. Mais que la mise en avant soit faite au même niveau que tous les autres points nécessaires, notamment techniques et que la Communication soit respectueuse et ne tombe pas dans les 6 autres travers déjà vus.

Et là oui, il me paraitra beaucoup plus simple d'accepter ces starlettes des podiums.

Concluons

Merveilleux n'est-ce pas ? Etes-vous toujours là ? Avez-vous tenu jusqu'au bout ? Et qu'avez-vous retenu justement ? Si vous lisez des dernières lignes à la suite de tout ce texte, merci, vous donnez un sens à mon existence et à mon (légitime) combat contre l'absurdité de ce Monde.


Bienvenue dans la réalité du virtuel, Internet et sa surexploitation, l'univers des media (au sens moyens de communication) décomplexés et libéralisés, sans contrôle, sans modération. Media, qui ont à leur tour permis de libérer totalement de ses carcans légaux le Marketing et la Communication stratégique des entreprises.

Libérer, et déformer. Pour le pire, bien entendu.
Si le Marketing est un outil indispensable aux entreprises pour leur permettre de vivre, l'absence de gestion globale autorise dorénavant tous les abus. Promotions permanentes, le plus souvent fausses, affirmations sans preuves, réclames hyperboliques, réseaux des bons copains, messages démultipliés, privés, agressifs, essor du marché non déclaré, arrangements internes pour maximiser les profits etc...

Cet article, non exhaustif, n'est qu'un petit aperçu de ce qu'est devenu le commerce mondialisé d'aujourd'hui.

Le marketing de la femme à poil, 2023, OKLM. La dignité tu connais?

Alors pas facile pour une petite entreprise, un petit entrepreneur, un artisan, de faire entendre sa voix raisonnable tant cette déformation de l'outil de départ est grande.

Et de se poser cette question, doit-on rentrer dans le jeu également, pour se faire entendre et tirer son épingle du marché ?

Chacun fera son choix en son âme et conscience.

Pour Fish'In Design, j'ai choisi une route différente, celle de l'honnêteté (intellectuelle) et de la transparence, à contre-courant des désidératas de ce Monde trop moderne pour être honnête.

Et même si ce choix n'est pas celui de la facilité, qu'il impose des sacrifices, beaucoup de temps et d'énergie, je tiendrais. Ou je périrais. Mais toujours avec mes idées, celles qui me semblent découler du bon sens et du juste.

A vous de soutenir, ou non, cette cause.

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